Fouilles archeologiques au Clos Bruneau
La société Archeodunum a été mandatée pour la réalisation d’une fouille préventive sur le site « Le Clos Bruneau ». Ces recherches ont été réalisées en amont du projet d’aménagement de la Zac Le Clos Bruneau mis en œuvre par CM-CIC Immobilier. Pour rappel, la prescription de fouille fait suite au diagnostic archéologique réalisé par l’Inrap au début de l’année 2017. En effet, la découverte de vestiges peu denses mais plutôt bien conservés, a motivé la prescription d’une fouille permettant la sauvegarde du site par l’étude. La prescription couvrait une surface d’environ 2,3 ha, où une équipe de 8 archéologues, dirigée par M. Sassi, a traité les vestiges découverts en octobre et novembre 2018.
La campagne de recherche a débuté avec trois pelles hydrauliques de 20 tonnes et des tracto-bennes pour la phase du décapage. Cette étape préliminaire à la fouille permet d’enlever les terres végétales qui sont généralement illisibles suite aux divers remaniements agricoles. Ainsi, le décapage sous le contrôle continu des archéologues s’arrête sur le niveau d’apparition des vestiges où commence alors un premier travail d’enregistrement systématique des anomalies visibles dans le substrat naturel. Ces anomalies proviennent soit de phénomènes naturels (bioturbations* animales, végétales, etc…), soit d’aménagements anthropiques*. Dans un tel cas, les vestiges identifiés sont des trous de poteaux ayant servis à l’implantation de bâtiments sur bois, ou encore de fosses dont les fonctions ont pu être multiples (fosses dépotoirs, citernes, puits, silos, etc…).
Dès la fin de la phase de décapage, les premières observations ont permis de distinguer plusieurs zones sur le site. A l’est de l’emprise, un enclos ouvert vers l’ouest et présentant un accès avec porche à l’est délimite un espace dans lequel cinq bâtiments de petite taille (annexe de l’habitat) ont été implantés ainsi que plusieurs citernes et un puits. A l’ouest de l’emprise, plusieurs bâtiments de tailles variables (au moins deux à vocation domestique et plusieurs annexes de l’habitat) ont pu être identifiés. Cette partie de l’établissement installée sur le perron calcaire de Touraine, a révélé plusieurs silos pour la conservation de denrées périssables. Pour compléter l’inventaire des vestiges découverts, il faut signaler la présence d’une carrière à aire ouverte pour l’extraction du calcaire au nord de l’emprise et une petite nécropole à crémation au sud-ouest.
L’occupation la plus ancienne est la nécropole à crémation. Cette zone funéraire comporte une douzaine d’ossuaires et une dizaine de fosses contenant les restes de bûcher de crémation. Nous pouvons déjà replacer cette nécropole à une période antérieure au second âge du Fer*. Toutefois, la datation reste à établir ; le travail en laboratoire permettra d’apporter plus d’informations. Par la suite, l’implantation principale a lieu au cours de la période gauloise dont l’occupation perdure entre le milieu et la fin du second âge du Fer. Cet établissement à caractères agro-pastorales* a sans doute joué le rôle « d’entrepôt » pour des produits divers provenant d’activités qui restent à définir. En effet, la présence de plusieurs silos de grandes contenances et d’annexes sur quatre poteaux révèle sans doute l’existence d’une ou plusieurs activités nécessitant un stockage de matières premières (céréales, produits dérivés,…). Les hypothèses restent pour l’instant larges quant aux différentes activités en lien avec les habitants du site. Le travail en laboratoire des différents spécialistes va permettre de poursuivre les recherches pour tenter de tracer l’histoire du site gaulois sur Le Clos Bruneau. Ensuite, le site est encore occupé pendant la période gallo-romaine avec la carrière ouverte pour le calcaire.
Au cours des travaux de recherche sur le site, une visite a été organisée avec les membres de l’association du patrimoine d’Artannes-sur-Indre et les élus de la Municipalité. La visite a eu lieu le jeudi 8 novembre avec une trentaine de personnes. J’ai eu le plaisir de rencontrer de plus près les citoyens de la commune et de présenter les découvertes en cours sur le site.
Mohamed Sassi, Archéologue Protohistorien chez Archeodunum
* Bioturbations :Déformation d'un sédiment non encore lithifié par l'action d'organismes vivantset que l'on retrouve sous forme de pistes ou de terriers dans les roches sédimentaires.
*Anthropiques : se dit d'un paysage, d'un sol, d'un relief dont la formation résulte essentiellement de l'intervention de l'homme.
*Au second âge du Fer : période chronologique
*Agro-pastorales : Qui concerne à la fois l'agricultureet l'élevage
Pour les photographies « M.SASSI, ARCHEODUNUM 2018 »
La campagne de recherche a débuté avec trois pelles hydrauliques de 20 tonnes et des tracto-bennes pour la phase du décapage. Cette étape préliminaire à la fouille permet d’enlever les terres végétales qui sont généralement illisibles suite aux divers remaniements agricoles. Ainsi, le décapage sous le contrôle continu des archéologues s’arrête sur le niveau d’apparition des vestiges où commence alors un premier travail d’enregistrement systématique des anomalies visibles dans le substrat naturel. Ces anomalies proviennent soit de phénomènes naturels (bioturbations* animales, végétales, etc…), soit d’aménagements anthropiques*. Dans un tel cas, les vestiges identifiés sont des trous de poteaux ayant servis à l’implantation de bâtiments sur bois, ou encore de fosses dont les fonctions ont pu être multiples (fosses dépotoirs, citernes, puits, silos, etc…).
Dès la fin de la phase de décapage, les premières observations ont permis de distinguer plusieurs zones sur le site. A l’est de l’emprise, un enclos ouvert vers l’ouest et présentant un accès avec porche à l’est délimite un espace dans lequel cinq bâtiments de petite taille (annexe de l’habitat) ont été implantés ainsi que plusieurs citernes et un puits. A l’ouest de l’emprise, plusieurs bâtiments de tailles variables (au moins deux à vocation domestique et plusieurs annexes de l’habitat) ont pu être identifiés. Cette partie de l’établissement installée sur le perron calcaire de Touraine, a révélé plusieurs silos pour la conservation de denrées périssables. Pour compléter l’inventaire des vestiges découverts, il faut signaler la présence d’une carrière à aire ouverte pour l’extraction du calcaire au nord de l’emprise et une petite nécropole à crémation au sud-ouest.
L’occupation la plus ancienne est la nécropole à crémation. Cette zone funéraire comporte une douzaine d’ossuaires et une dizaine de fosses contenant les restes de bûcher de crémation. Nous pouvons déjà replacer cette nécropole à une période antérieure au second âge du Fer*. Toutefois, la datation reste à établir ; le travail en laboratoire permettra d’apporter plus d’informations. Par la suite, l’implantation principale a lieu au cours de la période gauloise dont l’occupation perdure entre le milieu et la fin du second âge du Fer. Cet établissement à caractères agro-pastorales* a sans doute joué le rôle « d’entrepôt » pour des produits divers provenant d’activités qui restent à définir. En effet, la présence de plusieurs silos de grandes contenances et d’annexes sur quatre poteaux révèle sans doute l’existence d’une ou plusieurs activités nécessitant un stockage de matières premières (céréales, produits dérivés,…). Les hypothèses restent pour l’instant larges quant aux différentes activités en lien avec les habitants du site. Le travail en laboratoire des différents spécialistes va permettre de poursuivre les recherches pour tenter de tracer l’histoire du site gaulois sur Le Clos Bruneau. Ensuite, le site est encore occupé pendant la période gallo-romaine avec la carrière ouverte pour le calcaire.
Au cours des travaux de recherche sur le site, une visite a été organisée avec les membres de l’association du patrimoine d’Artannes-sur-Indre et les élus de la Municipalité. La visite a eu lieu le jeudi 8 novembre avec une trentaine de personnes. J’ai eu le plaisir de rencontrer de plus près les citoyens de la commune et de présenter les découvertes en cours sur le site.
Mohamed Sassi, Archéologue Protohistorien chez Archeodunum
* Bioturbations :Déformation d'un sédiment non encore lithifié par l'action d'organismes vivantset que l'on retrouve sous forme de pistes ou de terriers dans les roches sédimentaires.
*Anthropiques : se dit d'un paysage, d'un sol, d'un relief dont la formation résulte essentiellement de l'intervention de l'homme.
*Au second âge du Fer : période chronologique
*Agro-pastorales : Qui concerne à la fois l'agricultureet l'élevage
Pour les photographies « M.SASSI, ARCHEODUNUM 2018 »
|
Vite du site. Le silo
|
l'horloge Lussault
Inauguration 15 septembre 2018
|
L'horloge a été installée en 1956 dans le campanile de la mairie prévu à cet effet dès l'origine de sa construction (première pierre en septembre 1900). Son mouvement a été déposé en 1995 pour être remplacé par un dispositif Quartz et à remise à l'heure automatique.
L'équipe municipale actuelle la considérant comme élément du Patrimoine artannais a eu l'idée de la mettre en valeur sous forme d'exposition permanente dans le hall de la médiathèque. Mais avant, il fallait envisager de lui redonner un peu de lustre et l'habiller d'un meuble transparent pour la protéger. Pour ce faire, conseil a été pris auprès de M. Christian Pelletier habitant de la commune et horloger en retraite. Il a accepté d'autant plus facilement d'être partie-prenante dans cette aventure, qu'il est membre de l'Association des Amis de Patrimoine Artannais (AAPA). Dans un premier temps, l'horloge a été présentée par ses soins au public lors des journées Européennes du Patrimoine le 16 septembre 2017. Lors de l'Assemblée Générale de l'AAPA, le 16 janvier 2018, la commune a officiellement confié la restauration de l'horloge. L'horloge a donc rejoint l'ancien atelier d'horlogerie de Christian Pelletier pour y subir un démontage précautionneux, un nettoyage méticuleux et une réfection de la peinture des différentes pièces du bâti.Christian Pelletier a même dû créer deux nouvelles pièces pour rendre ce projet abouti. ce sont de nombreuses heures qui ont été nécessaires pour redonner vie à l'horloge. Celle-ci est désormais totalement restaurée grâce aux bons soins de notre bienfaiteur. Elle est visible dans le grand hall de l'espace des Glycines. Emmanuel DUFAY Adjoint délégué à la vie locale |
blason de la ville
LES ARMOIRIES
Artannes a porté les noms de :
Artenna (1102, cartulaire de l'abbaye de Noyers)
Artana (XIIèmesiècle, cartulaire de l'archevêché de Tours)
Arthana (XIIIèmesiècle)
Arthanna (XIVèmesiècle)
Arthannes (1419, cartulaire de l'abbaye de Cormery)
Le 6 mars 1832, le conseil municipal demande au ministre de l'intérieur d'ajouter le complément « sur Indre » au nom de la commune.
Ainsi se blasonnent les armes d'Artannes-sur-Indre :
« D'or à l'ours rampant de sable tenant une roue de moulin de gueules, au chef du même chargée d'une croix archiépiscopale tréflée d'argent mouvant du trait du chef »
Ces armoiries ont été créées par Dominique Morche et adoptées par délibération du conseil municipal du 25 octobre 1983. L'écusson reflète, sous ses divers aspects, l'histoire de la commune.
L'ours rappelle l'origine du nom de la commune. Artannes « Artenna, Artana » viendrait du gaulois « arthos », qui voudrait dire ours. Rampant (c'est à dire debout sur ses pattes de derrière), symbole de prévoyance, l'ours est un animal courageux et vaillant.
La roue à aubes, avec ses huit bras, évoque l'Indre et les moulins qui furent la principale activité dans la vallée.
La croix archiépiscopale,à deux traverses, rappelle la baronie des archevêques de Tours sur la commune d'Artannes.
L'écu est surmonté d'une couronne murale d'or, à trois tours crénelées, ouvertes et maçonnées de sable. Elle symbolise la ceinture des remparts qui préserve la cité contre les ennemis de l'extérieur.
Le chef, « de gueule à la croix d'argent » (rouge et blanc) arbore des couleurs qui rappellent les couleurs du blason de l'archevêché de Tours.
Artannes a porté les noms de :
Artenna (1102, cartulaire de l'abbaye de Noyers)
Artana (XIIèmesiècle, cartulaire de l'archevêché de Tours)
Arthana (XIIIèmesiècle)
Arthanna (XIVèmesiècle)
Arthannes (1419, cartulaire de l'abbaye de Cormery)
Le 6 mars 1832, le conseil municipal demande au ministre de l'intérieur d'ajouter le complément « sur Indre » au nom de la commune.
Ainsi se blasonnent les armes d'Artannes-sur-Indre :
« D'or à l'ours rampant de sable tenant une roue de moulin de gueules, au chef du même chargée d'une croix archiépiscopale tréflée d'argent mouvant du trait du chef »
Ces armoiries ont été créées par Dominique Morche et adoptées par délibération du conseil municipal du 25 octobre 1983. L'écusson reflète, sous ses divers aspects, l'histoire de la commune.
L'ours rappelle l'origine du nom de la commune. Artannes « Artenna, Artana » viendrait du gaulois « arthos », qui voudrait dire ours. Rampant (c'est à dire debout sur ses pattes de derrière), symbole de prévoyance, l'ours est un animal courageux et vaillant.
La roue à aubes, avec ses huit bras, évoque l'Indre et les moulins qui furent la principale activité dans la vallée.
La croix archiépiscopale,à deux traverses, rappelle la baronie des archevêques de Tours sur la commune d'Artannes.
L'écu est surmonté d'une couronne murale d'or, à trois tours crénelées, ouvertes et maçonnées de sable. Elle symbolise la ceinture des remparts qui préserve la cité contre les ennemis de l'extérieur.
Le chef, « de gueule à la croix d'argent » (rouge et blanc) arbore des couleurs qui rappellent les couleurs du blason de l'archevêché de Tours.
le bureau de poste
Le 7 novembre 1880, le conseil municipal décida la création d'un bureau de poste, celle-ci ayant été acceptée par décision ministérielle du 27 octobre 1880.
Ce bureau fut installé dans un immeuble loué par la commune, à l'emplacement actuel du 8 avenue de la Vallée du Lys.
Le 9 février 1896, le conseil municipal décida la création d'un bureau téléphonique et télégraphique qui fut installé dans les locaux de la poste, par convention du 19 avril 1896, signée entre la commune d'Artannes et la Direction des Postes et Télégraphes.
Le 22 mai 1926, la commune réalisa l'acquisition d'un immeuble situé sur l'actuelle place des Tilleuls, afin d'y loger la perception.
Les bureaux de la poste y furent transférés à la fin des années 1930.
La poste actuelle fut aménagée en 2001.
Ce bureau fut installé dans un immeuble loué par la commune, à l'emplacement actuel du 8 avenue de la Vallée du Lys.
Le 9 février 1896, le conseil municipal décida la création d'un bureau téléphonique et télégraphique qui fut installé dans les locaux de la poste, par convention du 19 avril 1896, signée entre la commune d'Artannes et la Direction des Postes et Télégraphes.
Le 22 mai 1926, la commune réalisa l'acquisition d'un immeuble situé sur l'actuelle place des Tilleuls, afin d'y loger la perception.
Les bureaux de la poste y furent transférés à la fin des années 1930.
La poste actuelle fut aménagée en 2001.
place des tilleuls
Jusqu'au milieu du XIXèmesiècle, le cimetière occupait l'emplacement de l'actuelle place des Tilleuls.
Le 12 novembre 1835, le conseil municipal décida le transfert du cimetière au nord de la commune, sur l'emplacement qu'il occupe toujours (plusieurs agrandissements ont eu lieu depuis cette époque).
Le 10 septembre 1843, il fut décidé de construire une clôture autour du nouveau cimetière.
A partir de cette époque, la place fut plusieurs fois réaménagée pour trouver sa physionomie actuelle :
-une bascule publique y fut construite, par décision du conseil municipal du 20 juin 1922 ; elle fonctionna jusqu'en 1975 ;
-une perception y fut installée dans un immeuble acquis en 1926 ;
-un bureau de poste remplaçant la perception à la fin des années 1930 ;
-les locaux de la poste actuelle furent aménagés en 2001.
Foires et marchés y eurent lieu. Le 17 octobre 1906, le préfet autorisa la création d'une foire sur la commune ; foire qui devait se tenir le premier lundi d'octobre de chaque année.
La place fut officiellement dénommée Place des Tilleulsau début des années 1970.
Le 12 novembre 1835, le conseil municipal décida le transfert du cimetière au nord de la commune, sur l'emplacement qu'il occupe toujours (plusieurs agrandissements ont eu lieu depuis cette époque).
Le 10 septembre 1843, il fut décidé de construire une clôture autour du nouveau cimetière.
A partir de cette époque, la place fut plusieurs fois réaménagée pour trouver sa physionomie actuelle :
-une bascule publique y fut construite, par décision du conseil municipal du 20 juin 1922 ; elle fonctionna jusqu'en 1975 ;
-une perception y fut installée dans un immeuble acquis en 1926 ;
-un bureau de poste remplaçant la perception à la fin des années 1930 ;
-les locaux de la poste actuelle furent aménagés en 2001.
Foires et marchés y eurent lieu. Le 17 octobre 1906, le préfet autorisa la création d'une foire sur la commune ; foire qui devait se tenir le premier lundi d'octobre de chaque année.
La place fut officiellement dénommée Place des Tilleulsau début des années 1970.
la pharmacie
L' exposition ARTANNES ET SON PASSE a semé le trouble dans l'esprit de nos concitoyens quant à la présence d'une pharmacie sur notre commune.
Les uns demandaient le date de création de ce commerce, les autres s'inquiétaient sur son emplacement initial, avant son transfert au 13 avenue de la Vallée du Lys.
Monsieur Rouillard , pharmacien de son état, créa la première officine en Novembre 1949, dans les locaux précedemment occupés par le tailleur Morin. L'immeuble se situait à l'angle de la rue du commerce et de la rue de l'église.
En Octobre 1955, Melle Geneviève Sautin prit la suite de son confrère et continua l'exploitation du fonds de commerce à la même adresse.
Sept ans plus tard, en novembre 1962, elle trouva un successeur en la personne de monsieur Jean Casanova qui décèda en Mars 1966.
Madame Daveluy racheta le fonds en Novembre de la même année, l'exploitation se poursuivant dans les mêmes locaux.
La clientèle s'étant développée, les locaux devinrent vite exigus et mals adaptés aux conditions du commerce moderne. La décision fut prise en 1974 de transférer les locaux commerciaux à leur emplacement actuel, 13 avenue de la Vallée du Lys, dans un immeuble totalement réaménagé.
L'année 1988 connut le départ en retraite de Madame Daveluy, remplacée par Madame Doucet et Madame Labaste.
Depuis 2000, Madame Doucet exploite seule l'établissement.
Les uns demandaient le date de création de ce commerce, les autres s'inquiétaient sur son emplacement initial, avant son transfert au 13 avenue de la Vallée du Lys.
Monsieur Rouillard , pharmacien de son état, créa la première officine en Novembre 1949, dans les locaux précedemment occupés par le tailleur Morin. L'immeuble se situait à l'angle de la rue du commerce et de la rue de l'église.
En Octobre 1955, Melle Geneviève Sautin prit la suite de son confrère et continua l'exploitation du fonds de commerce à la même adresse.
Sept ans plus tard, en novembre 1962, elle trouva un successeur en la personne de monsieur Jean Casanova qui décèda en Mars 1966.
Madame Daveluy racheta le fonds en Novembre de la même année, l'exploitation se poursuivant dans les mêmes locaux.
La clientèle s'étant développée, les locaux devinrent vite exigus et mals adaptés aux conditions du commerce moderne. La décision fut prise en 1974 de transférer les locaux commerciaux à leur emplacement actuel, 13 avenue de la Vallée du Lys, dans un immeuble totalement réaménagé.
L'année 1988 connut le départ en retraite de Madame Daveluy, remplacée par Madame Doucet et Madame Labaste.
Depuis 2000, Madame Doucet exploite seule l'établissement.
ecole des filles
Le 13 février 1882, le conseil municipal,
-considérant que la commune a droit à une école gratuite pour les filles, de même qu'elle en a une depuis le 1erjuillet dernier pour les garçons,
-décide que la commune d'Artannes sera désormais pourvue d'une école gratuite de filles.
Le 17 décembre 1882, le conseil décide l'acquisition de différents immeubles, au sud-est de la commune, pour l'implantation de cette école.
Le 8 juillet 1888, le projet de construction est soumis au conseil, l'école devant être édifiée dans la cour.
Le 17 août 1890 a lieu la réception définitive des travaux, le projet ayant été légèrement modifié pour permettre l'élargissement du chemin vicinal d'Artannes au Ripault.
Cette école accueillit des élèves jusqu'à la construction du groupe scolaire en 1980.
L'ancienne école a été en partie détruite lors des travaux d'agrandissement de la ruelle qui la bordait. Le préau conservé, solide et rationnel, est caractéristique de l'architecture officielle de la troisième République, témoignant de l'importance accordée à l'instruction primaire.
Restauré par les actuels propriétaires, monsieur et madame Bourneuf, l'édifice est converti en une galerie d'artiste.
-considérant que la commune a droit à une école gratuite pour les filles, de même qu'elle en a une depuis le 1erjuillet dernier pour les garçons,
-décide que la commune d'Artannes sera désormais pourvue d'une école gratuite de filles.
Le 17 décembre 1882, le conseil décide l'acquisition de différents immeubles, au sud-est de la commune, pour l'implantation de cette école.
Le 8 juillet 1888, le projet de construction est soumis au conseil, l'école devant être édifiée dans la cour.
Le 17 août 1890 a lieu la réception définitive des travaux, le projet ayant été légèrement modifié pour permettre l'élargissement du chemin vicinal d'Artannes au Ripault.
Cette école accueillit des élèves jusqu'à la construction du groupe scolaire en 1980.
L'ancienne école a été en partie détruite lors des travaux d'agrandissement de la ruelle qui la bordait. Le préau conservé, solide et rationnel, est caractéristique de l'architecture officielle de la troisième République, témoignant de l'importance accordée à l'instruction primaire.
Restauré par les actuels propriétaires, monsieur et madame Bourneuf, l'édifice est converti en une galerie d'artiste.
ENTREPRISE FUMARD
François Fumard, fondateur de l’entreprise, est né en 1849 à Saint Branchs. Après s’être formé chez les Compagnons du Tour de France à Tours il devient maitre charpentier puis part faire son service militaire en Algérie. Pendant la guerre de 1870, il sert en tant qu’artilleur dans le 2° régiment de zouaves.
En1876, il s’installe à Artannes sur Indre où il monte une petite entreprise de charpente et commerce de bois. L’affaire prospère, il embauche quelques ouvriers.
Il meurt en 1915, et René , son fils unique, reprend les rênes en 1918, à son retour de Verdun.
Mais après la 1° guerre mondiale, la charpente métallique commence à supplanter la charpente en bois. Il faut se diversifier pour pouvoir continuer à exister. Et quoi de plus facile que de passer à la charpente retournée qu’est l’ossature du bateau ! René Fumard se met à la fabrication de barques de pêche et présente ses premiers modèles à la foire de Tours.
La 2° guerre mondiale marque également un profond changement dans la société. Les fils de René, Georges et Albert, qui lui succèdent au début des années 50, doivent aussi diversifier leur offre et transformer radicalement leur mode de production. L'arrivée d'une nouvelle technologie allait bouleverser la fabrication: le plastique. C'était désormais avec le pinceau, la fibre de verre et la résine qu'il fallait travailler.
En1876, il s’installe à Artannes sur Indre où il monte une petite entreprise de charpente et commerce de bois. L’affaire prospère, il embauche quelques ouvriers.
Il meurt en 1915, et René , son fils unique, reprend les rênes en 1918, à son retour de Verdun.
Mais après la 1° guerre mondiale, la charpente métallique commence à supplanter la charpente en bois. Il faut se diversifier pour pouvoir continuer à exister. Et quoi de plus facile que de passer à la charpente retournée qu’est l’ossature du bateau ! René Fumard se met à la fabrication de barques de pêche et présente ses premiers modèles à la foire de Tours.
La 2° guerre mondiale marque également un profond changement dans la société. Les fils de René, Georges et Albert, qui lui succèdent au début des années 50, doivent aussi diversifier leur offre et transformer radicalement leur mode de production. L'arrivée d'une nouvelle technologie allait bouleverser la fabrication: le plastique. C'était désormais avec le pinceau, la fibre de verre et la résine qu'il fallait travailler.
Les plus grosses réalisations en bois ont été fabriquées par un des employés, Michel Berthon, sur les vedettes de mer (pour une vie à bord), des unités de plus de 10 m de long avec de puissants moteurs qui furent le fleuron de l'entreprise pendant plusieurs années. C’est lui,
l'homme des grosses unités qui devint alors le spécialiste de la réalisation des modèles bois qui servaient à faire les moules d'où sortaient les sous- ensembles des futurs bateaux. La production en très grande série était née.
Ce fut très difficile de quitter le travail du bois pour se mettre les mains dans la colle, mais sans cette reconversion il n'y avait plus d'avenir.
l'homme des grosses unités qui devint alors le spécialiste de la réalisation des modèles bois qui servaient à faire les moules d'où sortaient les sous- ensembles des futurs bateaux. La production en très grande série était née.
Ce fut très difficile de quitter le travail du bois pour se mettre les mains dans la colle, mais sans cette reconversion il n'y avait plus d'avenir.
CADASTRE NAPOLEONIEN
Au Patrimoine nous aimons bien les anniversaires et nous ne voulons pas laisser passer le bicentenaire de la réalisation du cadastre de la commune.
Ce cadastre, créé par Napoléon I, en complément du Code Civil, avait évidemment une vocation fiscale: il assurait l'ensemble des évaluations foncières des propriétés bâties et non bâties permettant ainsi d'asseoir la contribution foncière créée en 1791 par l'Assemblée Constituante. Le pauvre peuple allait continuer à payer des impôts mais non plus de la manière arbitraire et très inégalitaire de l’Ancien Régime. Le droit d’ainesse était aboli, les parcelles allaient se multiplier. Les travaux du cadastre napoléonien datent de la loi de finances de 1807 décidant de l’arpentage de toutes les parcelles du territoire français. Vaste tâche qui requit une administration de géomètres suivant un « Recueil méthodique ». La responsabilité est donnée aux préfets et aux communes.
A Artannes la délimitation de la commune commence en avril 1809. Il y avait le géomètre nommé par le préfet, le maire et un adjoint ainsi qu’un indicateur (habitant qui connaissait bien la commune nommé par le Maire). Ces braves gens sont accompagnés des maires et indicateurs des communes limitrophes. S’il n’y eu pas de problème avec Druye, la délimitation avec Pont-de-Ruan ne fut finalisée par le préfet qu’en 1823 (à l’avantage d’Artannes). Il y a aux Archives un premier tracé avec un liseré jaune (Pont-de-Ruan) et un liseré violet (Artannes) - le premier se basant sur les chemins comme limite fixe et le second sur des fossés préexistants…. Ces différences concernaient 6 habitations. On peut imaginer les discussions enflammées pendant 14 ans!
La commune conserve dans ses archives ce remarquable plan qui comprend un tableau d'assemblage (échelle 1/20000) représentant l'ensemble de la commune et plusieurs feuilles (échelle 1/2500) traitant chacune des huit sections particulières du territoire. Chaque document mesure 1m05 sur 0m75.
Comme pour toutes les communes de France les maisons sont à l’encre rouge, les parcelles non imposables en bleu, rivières et ruisseaux en vert, les ponts de pierre en deux lignes carmin et les ponts de bois en deux lignes noires. Quelle précision!
Nous avons aussi le registre des matrices cadastrales relatif à la période 1911-1935.
Ce cadastre est très révélateur pour l’historien. Sur l’extrait se rapportant au centre bourg, on remarque que le développement de notre commune fut fortement impacté par la présence de l’eau. Par exemple le cimetière, situé sur l’emplacement de l’actuelle place des Tilleuls, était sur une partie plus haute de la commune, et non près de l’église. On remarque l’étendue des douves du Château des Archevêques. Fut démolie plus tard la Chapelle St Michel, érigée dans le cimetière au XVIIème siècle et que le Conseil Municipal de 1793 avait pensé utiliser comme maison communale.
Ce plan est disponible sur le site des Archives Départementales d'Indre et Loire.
Ce cadastre, créé par Napoléon I, en complément du Code Civil, avait évidemment une vocation fiscale: il assurait l'ensemble des évaluations foncières des propriétés bâties et non bâties permettant ainsi d'asseoir la contribution foncière créée en 1791 par l'Assemblée Constituante. Le pauvre peuple allait continuer à payer des impôts mais non plus de la manière arbitraire et très inégalitaire de l’Ancien Régime. Le droit d’ainesse était aboli, les parcelles allaient se multiplier. Les travaux du cadastre napoléonien datent de la loi de finances de 1807 décidant de l’arpentage de toutes les parcelles du territoire français. Vaste tâche qui requit une administration de géomètres suivant un « Recueil méthodique ». La responsabilité est donnée aux préfets et aux communes.
A Artannes la délimitation de la commune commence en avril 1809. Il y avait le géomètre nommé par le préfet, le maire et un adjoint ainsi qu’un indicateur (habitant qui connaissait bien la commune nommé par le Maire). Ces braves gens sont accompagnés des maires et indicateurs des communes limitrophes. S’il n’y eu pas de problème avec Druye, la délimitation avec Pont-de-Ruan ne fut finalisée par le préfet qu’en 1823 (à l’avantage d’Artannes). Il y a aux Archives un premier tracé avec un liseré jaune (Pont-de-Ruan) et un liseré violet (Artannes) - le premier se basant sur les chemins comme limite fixe et le second sur des fossés préexistants…. Ces différences concernaient 6 habitations. On peut imaginer les discussions enflammées pendant 14 ans!
La commune conserve dans ses archives ce remarquable plan qui comprend un tableau d'assemblage (échelle 1/20000) représentant l'ensemble de la commune et plusieurs feuilles (échelle 1/2500) traitant chacune des huit sections particulières du territoire. Chaque document mesure 1m05 sur 0m75.
Comme pour toutes les communes de France les maisons sont à l’encre rouge, les parcelles non imposables en bleu, rivières et ruisseaux en vert, les ponts de pierre en deux lignes carmin et les ponts de bois en deux lignes noires. Quelle précision!
Nous avons aussi le registre des matrices cadastrales relatif à la période 1911-1935.
Ce cadastre est très révélateur pour l’historien. Sur l’extrait se rapportant au centre bourg, on remarque que le développement de notre commune fut fortement impacté par la présence de l’eau. Par exemple le cimetière, situé sur l’emplacement de l’actuelle place des Tilleuls, était sur une partie plus haute de la commune, et non près de l’église. On remarque l’étendue des douves du Château des Archevêques. Fut démolie plus tard la Chapelle St Michel, érigée dans le cimetière au XVIIème siècle et que le Conseil Municipal de 1793 avait pensé utiliser comme maison communale.
Ce plan est disponible sur le site des Archives Départementales d'Indre et Loire.
Les vestiges de l’Ancien Régime de l’eau: nos puits communaux.
Un exemple de petit patrimoine.
Un exemple de petit patrimoine.
Les récents travaux de rénovation des canalisations dans le village ont pu présenter quelques inconvénients de circulation, mais il faut le dire c’est un tout petit prix à payer pour ce luxe extraordinaire qu’est l’eau courante !
N’oublions pas que tourner un robinet et voir sortir de l’eau tenait de la science-fiction il y a 100 ans pour la majorité de la France.
A la campagne l’eau était accessible grâce aux rivières, aux sources, aux mares et aux puits. On menait les bêtes à l’abreuvoir (deux fois par jour!), on lavait son linge au lavoir (beaucoup moins souvent!), restaient les puits pour la consommation humaine. Si ces derniers étaient bien entretenus l’eau n’y était pas trop dangereuse mais ce n’était pas toujours le cas. La vallée de l’Indre était bien lotie mais les exploitations sur le plateau souffraient souvent du manque d’eau à proximité. On parlait de la « corvée de l’eau ». En contrepartie les puits communaux ont aussi été appelés les « salons du peuple » où nouvelles et commérages allaient bon train et où les amoureux pouvaient se rencontrer avec une bonne excuse.
A Artannes, outre tous les puits inclus dans une propriété (difficile de les inventorier: certains ont été comblés il y a longtemps, d’autre creusés aussi récemment qu’il y a 50 ans), il y avait une douzaine de puits communaux. On peut encore en voir six : deux aux Ansaults, un aux Mattés, un à la Lande, un aux Châletières et un au Haut Village. Vous pouvez les admirer sur le parcours de la randonnée patrimoine. Les autres ont été rasés et recouverts. Il y en avait trois dans le bourg. Vous marchez sur l’un d’eux dans la Salle des Fêtes, un autre devant la Casadéenne et un troisième à l’arrêt de bus du côté de l’église.
Leur profondeur varie. Le puits sera peu profond s’il est proche de la nappe phréatique, beaucoup plus s’il doit atteindre une source. Le sourcier a fait croire à sa magie avec sa branche de coudrier pendant longtemps. Le puisatier quant à lui devait ensuite creuser à la profondeur décrétée. Ces puits n’ont pas juste la margelle surmontée d’une armature tenant la poulie qui permettait de monter les seaux. Ils sont emmurés avec une porte d’accès et souvent une petite ouverte du côté opposé. Ils ont gardé la manivelle à l’extérieur. Ces puits communaux ne pouvaient pas être exposés puisque non surveillés. Un enfant pouvait y tomber. Un animal pouvait glisser et ainsi polluer l’eau (un chat, une souris, parfois les deux?). Les problèmes saisonniers étaient bien sûr la glace en hiver et le tarissement en été. Le problème créé par les hommes était la méchanceté d’empoisonner un puits pour nuire à un individu ou un village entier.
La belle histoire de notre Artannaise partie pour
la Nouvelle France en 1671
la Nouvelle France en 1671
Pari gagné !
Le départ de Jeanne Languille il y a 351 ans (encore une date Covid !) a été dûment commémoré le 21 mai. Nous n’y croyions plus. Mais la météo a été particulièrement clémente et tous nos efforts récompensés.
Il faut pourtant avouer que nos recherches n’ont pas été concluantes en ce qui concerne les raisons du départ de cette jeune femme pour une terre encore très peu connue, devant faire face à une traversée particulièrement dangereuse (elle ne connaissait pas les statistiques mais c’est comme si chaque fois que nous prenons l’avion nous savons que nous avons une chance sur dix de mourir!). Ses raisons restent mystérieuses mais son courage est certain. Comme le dit la plaque posée Place de l’Eglise, de « Fille du Roy » Jeanne est devenue une Mère de la Nation.
Son histoire a été relatée pendant les discours de l’inauguration de la plaque par Isabelle Delacote, par Paul Allard descendant direct de 10ème génération de Jeanne et François, par la Déléguée Générale du Québec en France, par le Président de l’Association Touraine Québec et par moi-même.
Elle a été mise en scène de façon éblouissante, faisant valser les siècles, par l’ATA au Château des Archevêques.
Elle a été chantée par Dominica Merola à l’église le lendemain pendant un récital très émouvant. Le premier hymne national du Québec (que Jeanne a dû chanter pour endormir chacun de ses 8 enfants) « A la Claire Fontaine » a été chanté sur tous les diapasons par Bazartannes avec sa verve habituelle.
Nous avons levé nos verres et bien mangé pendant un banquet que Jeanne aurait considéré somptueux dans le parc des Glycines (merci le Jumelage).
Bref, l’AAPA est un peu fatiguée mais heureuse d’avoir rendu cet hommage à une grande dame d’Artannes.
Catherine Young
Présidente, Association des Amis du Patrimoine Artannais
Le départ de Jeanne Languille il y a 351 ans (encore une date Covid !) a été dûment commémoré le 21 mai. Nous n’y croyions plus. Mais la météo a été particulièrement clémente et tous nos efforts récompensés.
Il faut pourtant avouer que nos recherches n’ont pas été concluantes en ce qui concerne les raisons du départ de cette jeune femme pour une terre encore très peu connue, devant faire face à une traversée particulièrement dangereuse (elle ne connaissait pas les statistiques mais c’est comme si chaque fois que nous prenons l’avion nous savons que nous avons une chance sur dix de mourir!). Ses raisons restent mystérieuses mais son courage est certain. Comme le dit la plaque posée Place de l’Eglise, de « Fille du Roy » Jeanne est devenue une Mère de la Nation.
Son histoire a été relatée pendant les discours de l’inauguration de la plaque par Isabelle Delacote, par Paul Allard descendant direct de 10ème génération de Jeanne et François, par la Déléguée Générale du Québec en France, par le Président de l’Association Touraine Québec et par moi-même.
Elle a été mise en scène de façon éblouissante, faisant valser les siècles, par l’ATA au Château des Archevêques.
Elle a été chantée par Dominica Merola à l’église le lendemain pendant un récital très émouvant. Le premier hymne national du Québec (que Jeanne a dû chanter pour endormir chacun de ses 8 enfants) « A la Claire Fontaine » a été chanté sur tous les diapasons par Bazartannes avec sa verve habituelle.
Nous avons levé nos verres et bien mangé pendant un banquet que Jeanne aurait considéré somptueux dans le parc des Glycines (merci le Jumelage).
Bref, l’AAPA est un peu fatiguée mais heureuse d’avoir rendu cet hommage à une grande dame d’Artannes.
Catherine Young
Présidente, Association des Amis du Patrimoine Artannais